Depuis les années 1960, le Maroc connaît une urbanisation soutenue due à un exode rural massif et à une forte natalité dans les villes : 7,8 enfants par famille en moyenne (Schaffar et Nassori, 2016). Son taux d’urbanisation atteint 62,5 % en 2018 (Nations unies, 2018).
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Consommation
Articles
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N°11/ Evolutions sociales et changements alimentaires des familles urbaines au Maroc
10 février 2020, par Mathilde COUDRAY -
Le sens de l’ivresse
21 juin 2022, par Mathilde COUDRAY -
Les effets du confinement : commensalité, précarisation, importance du numérique…
17 mars 2021, par Mathilde COUDRAYLa crise sanitaire que nous connaissons, et les périodes de restrictions et confinements qui en découlent, révèlent, s’il en était encore besoin, le rôle central que joue l’alimentation dans notre quotidien et, plus généralement, dans notre organisation sociale. En particulier, la fermeture prolongée d’espaces de sociabilité que sont les restaurants, bars et cantines rappellent l’importance des liens (contraints ou choisis) autour des repas partagés. Par ailleurs, la crise a aggravé les situations de précarité alimentaire d’une partie de la population qui, dans l’urgence, a pu bénéficier de nouvelles formes de solidarité.
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Comment changer nos comportements alimentaires ? Le regard du socio-anthropologue de l’alimentation
31 janvier 2014, par ClarisseJean-Pierre Poulain (Chair of Food Studies, Taylor’s University – Toulouse/Kuala Lumpur) - Agir sur la consommation alimentaire des ménages est identifié comme un levier majeur pour réduire l’impact de nos systèmes alimentaires sur l’environnement et améliorer la santé des populations. Comment accompagner des changements de pratique vertueux ? Quelle acceptabilité par les consommateurs ?
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Gwenaëlle Didou
15 septembre 2021, par Mathilde COUDRAYL’association En Chantier : la co-construction d’espaces autour de l’alimentation dans une dynamique inclusive et participative. L’alimentation est un réel marqueur des inégalités sociales en France, elle constitue généralement la première variable d’ajustement du budget des familles précaires. Aujourd’hui, le modèle privilégié de lutte contre la précarité alimentaire repose sur des dispositifs d’aide alimentaire. Certes nécessaire en cas d’urgence, ce modèle distributif connaît certaines limites .
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Les Alimentations particulières. Mangerons-nous encore ensemble demain ?
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYDans la plupart des sociétés humaines et dans la nôtre en particulier, refuser un aliment offert revient à refuser la relation, à s’extraire du cercle des convives et du groupe, signifie la méfiance et appelle l’exclusion. Or, dans le monde contemporain, il semble que des individus de plus en plus nombreux revendiquent une alimentation particulière pour des raisons diverses : médicales (allergies et intolérances), sanitaires (régimes divers), éthiques, politiques ou spirituelles (végétarismes, prescriptions ou proscriptions religieuses).
Cette revendication soudain affirmée ne signale-t-elle pas une évolution, voire une remise en cause, au nom de l’individu, de ce qui pouvait passer pour un fondement de la socialité : le partage et la commensalité ?
La question des alimentations particulières est abordée ici dans une perspective radicalement interdisciplinaire : du biomédical (immunologie, allergies, intolérances) au social et au culturel. La question qui est posée par les alimentations particulières, c’est celle de l’étendue et des limites de l’individualisation dans les sociétés contemporaines.
Renoncerons-nous à toute forme de commensalité ou saurons-nous inventer de nouvelles configurations, suffisamment souples mais suffisamment ritualisées pour donner un sens convivial à l’expérience de la table commune ? (présentation de l’éditeur) -
Que mangeait-on hier ?
30 janvier 2015, par ClarisseGwenaëlle Goude, bioarchéologue - Antoni Furio, historien - Que nous disent les pratiques et mouvements alimentaires d’hier ? Remontée aux sources préhistoriques de notre alimentation, en passant par les disettes du Moyen-Âge et les « métissages culinaires » en Amérique latine. Puis anticipation sur les alimentations de demain en termes de nouveaux produits, de nouveaux usages, et d’innovations technologiques.
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Diet for a small planet
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYIn 1971, Diet for a Small Planet broke new ground, revealing how our everyday acts are a form of power to create health for ourselves and our planet. This extraordinary book first exposed the needless waste built into a meat-centered diet. Now, in a special edition for its 50th anniversary, world-renowned food expert Frances Moore Lappé goes even deeper, showing us how plant-centered eating can help restore our damaged ecology, address the climate crisis, and move us toward real democracy. Sharing her personal journey and how this revolutionary book shaped her own life, Lappé offers a fascinating philosophy on changing yourself—and the world—that can start with changing the way we eat.
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Rôle du contexte sur le plaisir du repas
3 février 2017, par ClarisseAgnès Giboreau, directrice de la recherche, Institut Paul Bocuse, Lyon - Les liens qui unissent plaisir et alimentation sont multiples. Comment le système nerveux analyse-t-il les informations sensorielles ? Le plaisir sensoriel contribue-t-il à une alimentation plus saine ? Comment l’industrie alimentaire développe-t-elle des produits qui parlent à nos sens ? Le plaisir de manger ne vaut-il que s’il est partagé ? Dès lors, comment mieux partager la gastronomie ?
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Le genre de l’ivresse. Évolution des consommations d’alcool chez les étudiant-e-s
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYLe boire alcoolisé se prête particulièrement bien à une analyse en termes de genre. Cet article examine la construction sociale de la réalité concernant les modalités genrées du boire chez les jeunes, à partir d’une recherche en population étudiante. Entre le toxique et l’aliment, la « culture de l’ivresse » et la « culture du vin », le boire des jeunes et son évolution articulent différentes normes et différents rapports aux normes. L’évolution des rapports sociaux entre les sexes en matière de consommation estudiantine mérite d’être étudiée de près : contrairement aux discours récents de la prévention et de la santé publique mettant l’accent sur l’explosion des consommations chez les étudiants et la dissolution du genre, on observe avant tout le rapport étroit à l’ivresse qui évolue vers la modération et un maintien de la dissymétrie du genre tout au long des parcours de consommation.
Rubriques
- L’alimentation pour se relier à soi
- 2021 / Être ensemble - L’alimentation comme lien social
- Fortifier les aliments pour lutter contre les carences ?
- Vous reprendrez bien un peu de protéines ?
- Réinvestir la cuisine et le “fait-maison” ?
- Le consomm’acteur, moteur du changement ?
- L’alimentation pour se relier aux autres
- 2017/ Se nourrir de plaisirs
- Séminaire 2017
- Séminaire 2015