The integration of food into urban planning is a crucial and emerging topic. Urban planners, alongside the local and regional authorities that have traditionally been less engaged in food-related issues, are now asked to take a central and active part in understanding how food is produced, processed, packaged, transported, marketed, consumed, disposed of and recycled in our cities.
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Ouvrage
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Integrating food into urban planning
23 novembre 2021, par Mathilde COUDRAY -
Les Alimentations particulières. Mangerons-nous encore ensemble demain ?
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYDans la plupart des sociétés humaines et dans la nôtre en particulier, refuser un aliment offert revient à refuser la relation, à s’extraire du cercle des convives et du groupe, signifie la méfiance et appelle l’exclusion. Or, dans le monde contemporain, il semble que des individus de plus en plus nombreux revendiquent une alimentation particulière pour des raisons diverses : médicales (allergies et intolérances), sanitaires (régimes divers), éthiques, politiques ou spirituelles (végétarismes, prescriptions ou proscriptions religieuses).
Cette revendication soudain affirmée ne signale-t-elle pas une évolution, voire une remise en cause, au nom de l’individu, de ce qui pouvait passer pour un fondement de la socialité : le partage et la commensalité ?
La question des alimentations particulières est abordée ici dans une perspective radicalement interdisciplinaire : du biomédical (immunologie, allergies, intolérances) au social et au culturel. La question qui est posée par les alimentations particulières, c’est celle de l’étendue et des limites de l’individualisation dans les sociétés contemporaines.
Renoncerons-nous à toute forme de commensalité ou saurons-nous inventer de nouvelles configurations, suffisamment souples mais suffisamment ritualisées pour donner un sens convivial à l’expérience de la table commune ? (présentation de l’éditeur) -
L’homnivore
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYClaude Fischler interroge les racines de nos représentations, de nos goûts et de nos dégoûts alimentaires. Il décrit les mutations des modes de vie, l’invasion de la diététique, le souci croissant du corps et du poids, les révolutions de la haute cuisine et montre qu’à l’âge de l’abondance nous sommes sans doute plus menacés par la cacophonie diététique ambiante que par ce que contiennent nos assiettes.Claude Fischler, sociologue, est chercheur au CNRS. (présentation de l’éditeur)
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Agricultures singulières
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYQue ce soit dans les déserts ou les marécages, sur les terres d’altitude ou au milieu des océans, l’homme a de tout temps su faire preuve de sa capacité à adapter ses pratiques agricoles aux terres les plus inhospitalières. En marge des grandes évolutions de l’agriculture, il a en effet su développer des conduites culturales originales qui sont autant de réponses à la sévérité des contraintes physiques et aux aléas de l’histoire. Stratégies simples de survie, solutions techniques parfois complexes, les agricultures de l’extrême présentées dans cet ouvrage étonnent par leur diversité et leur créativité. Elles s’inscrivent dans des contextes sociaux et culturels contrastés, tout en se faisant étrangement écho d’un continent à l’autre.
Rédigé dans un style accessible à tous, abondamment illustré, cet ouvrage à plusieurs mains donne à découvrir la surprenante palette des « agricultures singulières » qui, au-delà de l’héritage exceptionnel qu’elles représentent, témoignent de l’infinie variété des formes d’agriculture développées dans le monde. -
Les relations homme-nature dans la transition agroécologique
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYFace à la crise environnementale, l’humain cherche des voies pour sortir de l’impasse qu’il s’est lui-même construite. L’agriculture est pleinement concernée par ces enjeux. Ce livre part du principe que la transition vers des pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement ne peut être durable sans prendre en compte les facteurs culturels et les systèmes de valeurs individuels et collectifs des acteurs vers le vivant. En s’adressant à tout public soucieux de questionner ses relations à l’environnement, cet ouvrage ambitionne d’apporter une contribution à une transition agroécologique efficiente. (présentation de l’éditeur)
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Feeding the city : work and food culture of the Mumbai dabbawalas
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYEvery day in Mumbai 5,000 dabbawalas (literally translated as "those who carry boxes") distribute a staggering 200,000 home-cooked lunchboxes to the city’s workers and students. Giving employment and status to thousands of largely illiterate villagers from Mumbai’s hinterland, this co-operative has been in operation since the late nineteenth century. It provides one of the most efficient delivery networks in the world : only one lunch in six million goes astray. Feeding the City is an ethnographic study of the fascinating inner workings of Mumbai’s dabbawalas. Cultural anthropologist Sara Roncaglia explains how they cater to the various dietary requirements of a diverse and increasingly global city, where the preparation and consumption of food is pervaded with religious and cultural significance. Developing the idea of "gastrosemantics" – a language with which to discuss the broader implications of cooking and eating – Roncaglia’s study helps us to rethink our relationship to food at a local and global level.
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Le droit à l’alimentation durable en démocratie
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYDurant 18 mois, les participants du séminaire Démocratie Alimentaire animé par l’UMR 951 Innovation et le CREAM Université de Montpellier, ont travaillé à ce que pourrait être un droit à l’alimentation dit durable. Cette démarche encastrée dans le concept de démocratie alimentaire avait pour objectif de croiser les connaissances de la recherche, de la formation et des initiatives citoyennes à partir des conditions d’accès à l’alimentation des familles à petits budgets et des personnes en situation de précarité. Cette entrée par la précarité a pour fonction de révéler de façon plus saillante les inégalités et l’invisibilité de celles-ci dans la façon dont les politiques publiques y répondent depuis le milieu des années 1980. L’enseignement essentiel issu de ce croisement des dynamiques de savoirs résulte de l’analyse fine de la non effectivité du droit à l’alimentation en France et la compréhension de cette situation de fait, permet de comprendre un certain nombre de freins. La transversalisation a été le mot d’ordre tout au long du séminaire et est reprise dans l’ouvrage : à savoir, croiser autant que faire se peut, les regards et les paroles. l’ouvrage reflète ce patient travail des uns, des unes et des autres et le tissage, dé-tissage, re-tissage des fils tirés durant ces dix-huit mois de coopération. Si le choix éditorial est le nôtre, il ne traduit aucunement une hiérarchie dans l’importance des apports des auteurs et autrices.
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La consommation engagée
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYSophie Dubuisson-Quellier retrace l’histoire de la consommation engagée, qui s’impose aujourd’hui comme un mouvement puissant, capable d’influencer les gouvernements, les législateurs et les acteurs économiques. Lire la suite
Achats bio, boycott, refus de la publicité, éco-villages, véganisme… Multiforme, la consommation engagée fait du marché un lieu de contestation politique contre les excès du capitalisme et de la société d’accumulation.
Dès le XVIIIe siècle apparaît l’idée que les citoyens peuvent, en unissant leurs efforts individuels, infléchir les tendances délétères de la société. Depuis, ce mouvement n’a cessé de grandir et d’étendre ses prérogatives. Aux causes de justice sociale se sont désormais ajoutées les luttes contre la dégradation de l’environnement, pour les circuits courts, contre la souffrance animale, pour l’éthique dans les échanges, etc.
Critique à la fois contre et dans le marché, avec lequel elle entretient une relation ambiguë, la consommation engagée s’impose aujourd’hui comme un mouvement puissant, capable d’influencer les gouvernements, les législateurs et les acteurs économiques.
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Les intermittents du bio. Pour une sociologie pragmatique des choix alimentaires émergents
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYDes incertitudes d’ordre sanitaire, diététique et gustatif et des motivations éthiques conduisent certains consommateurs vers les produits biologiques. Mais la majorité d’entre eux restent partiels et irréguliers dans leur choix bio. Le cas de ces mangeurs bio "intermittents" offre un accès à la complexité et à la variabilité des pratiques alimentaires. L’auteur étudie leurs trajectoires et leurs choix et propose une analyse pragmatique et microsociologique des comportements alimentaires dans leurs processus de basculement et de stabilisation, défendant ainsi la thèse d’une réflexivité routinière. L’étude du rôle des systèmes de vente alternatifs dans les choix de ces mangeurs montre comment se construit la confiance et souligne les dimensions politiques de la consommation alimentaire.
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MOND’Alim 2030, panorama prospectif de la mondialisation des systèmes alimentaires
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYEn matières agricole et alimentaire, les dynamiques locales sont de plus en plus conditionnées par des facteurs lointains et globaux : l’emploi en Bretagne est lié aux activités agroalimentaires au Brésil ou en Nouvelle-Zélande, le développement rural en Malaisie découle du rapport des consommateurs européens à l’huile de palme, le café au Vietnam dépend des décisions multilatérales sur le climat, les influences culinaires japonaises ou américaines rencontrent les traditions alimentaires européennes ou mexicaines, etc.
Cette mondialisation des systèmes alimentaires est autant économique que culturelle, sociale, politique, informationnelle, scientifique, juridique, etc. Elle désigne un processus multiséculaire qui se poursuit, se transforme, s’approfondit à certaines époques et s’atténue à d’autres.