In the past three decades, the seed sector has experienced, and is now again experiencing, corporate concentration trends. The fallout of this consolidation is the subject of numerous concerns. However, the seed sector is rather poorly understood. Thus, it is useful to understand it better and to investigate the potential impact on the agri-food chain of the trend toward increased corporate concentration. The first part of this paper presents the main characteristics of the global seed sector, its stakeholders, and its size in the agri-food chain. Next, the corporate consolidation trends of the seed industry over the past two years are examined. The technological evolution of the seed sector is also briefly presented. In the last part of this paper, the fallout of recent mergers and acquisitions in the seed industry are analyzed. Opposing views are expressed on the impact of these mergers and acquisitions in the agri-food chain : while certain stakeholders worry about the risk of food power by the biggest companies, some others expect useful innovations.
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Article scientifique
Articles
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Corporate concentration and technological change in the global seed industry
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAY -
Comparison of sociodemographic and nutritional characteristics between self-reported vegetarians, vegans, and meat-eaters from the NutriNet-Santé study
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYThere is a growing trend for vegetarian and vegan diets in many Western countries. Epidemiological evidence suggesting that such diets may help in maintaining good health is rising. However, dietary and sociodemographic characteristics of vegetarians and vegans are not well known. The aim of this cross-sectional study was to describe sociodemographic and nutritional characteristics of self-reported, adult vegetarians and vegans, compared to meat-eaters, from the French NutriNet-Santé study.
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The new nutrition science project
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYTo show that nutrition science, with its application to food and nutrition policy, now needs a new conceptual framework. This will incorporate nutrition in its current definition as principally a biological science, now including nutritional aspects of genomics. It will also create new governing and guiding principles ; specify a new definition ; and add social and environmental dimensions and domains.
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Nourrir les morts ou « Celui qui fait vivre », les différents régimes de commensalité rituelle chez les Mixe (Oaxaca, Mexique)
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYAu Mexique, les célébrations publiques et privées liées à la Toussaint (Día de Muertos), tout autant que la multiplication des représentations de la mort sous la forme de la Catrina ou de squelettes, font désormais partie d’une culture populaire se diffusant bien au-delà des frontières du pays. Le développement d’un tel imaginaire, notamment dans les zones urbaines, tend à accréditer l’idée selon laquelle les Mexicains entretiendraient un rapport de proximité avec les morts qu’ils accueilleraient en leur offrant des repas dans une atmosphère festive au moment de leur retour annuel. En réalité, l’observation ethnographique des transferts alimentaires destinés à ces visiteurs dans les communautés de Mixe vivant dans l’État d’Oaxaca prouve que la crainte de voir les morts rester dans la sphère domestique ne disparaît pas à la Toussaint. Pour le démontrer, cet article mène une étude contrastive des régimes de commensalité associés aux dépôts cérémoniels – associés à des sacrifices de volailles – selon qu’ils sont destinés aux morts ou à une entité appelée « Celui qui fait vivre ». Alors que l’anthropologie religieuse s’est souvent consacrée à l’étude de la symbolique des éléments transférés lors d’une offrande alimentaire, l’angle d’analyse adopté se concentre sur les dynamiques interactionnelles grâce auxquelles est mise en scène l’acceptation de ces transferts par ces différents destinataires. En dépit des similitudes dans la morphologie rituelle, on découvre alors que les dépôts de nourritures n’établissent pas les mêmes types de relations avec les morts ou avec « Celui qui fait vivre ».
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The rise of supermarkets in Africa, Asia, and Latin America
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYSupermarkets are traditionally viewed by development economists, policymakers, and practitioners as the rich world’s place to shop. The three regions discussed here have a great majority of the poor on the planet. But supermarkets are no longer just niche players for rich consumers in the capital cities of the countries in these regions. The rapid rise of supermarkets in these regions in the past five to ten years has transformed agrifood markets at different rates and depths across regions and countries. Many of those transformations present great challenges—even exclusion—for small farms, and small processing and distribution firms, but also potentially great opportunities. Development models, policies, and programs need to adapt to this radical change.
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Le genre de l’ivresse. Évolution des consommations d’alcool chez les étudiant-e-s
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYLe boire alcoolisé se prête particulièrement bien à une analyse en termes de genre. Cet article examine la construction sociale de la réalité concernant les modalités genrées du boire chez les jeunes, à partir d’une recherche en population étudiante. Entre le toxique et l’aliment, la « culture de l’ivresse » et la « culture du vin », le boire des jeunes et son évolution articulent différentes normes et différents rapports aux normes. L’évolution des rapports sociaux entre les sexes en matière de consommation estudiantine mérite d’être étudiée de près : contrairement aux discours récents de la prévention et de la santé publique mettant l’accent sur l’explosion des consommations chez les étudiants et la dissolution du genre, on observe avant tout le rapport étroit à l’ivresse qui évolue vers la modération et un maintien de la dissymétrie du genre tout au long des parcours de consommation.
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La politisation de l’alimentation ordinaire par le marché
23 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYLes grandes entreprises de l’alimentation de masse font aujourd’hui face à des critiques, à une défiance croissante et à un tassement de leurs parts de marché. Si les dimensions politiques de l’assiette engagée des militants et de l’assiette caritative des pauvres et des aidés ont été pointées dans la littérature, celles de l’assiette ordinaire de la consommation de masse ont été peu abordées. Cet article dépeint l’évolution de la défiance, en France et aux États-Unis, depuis une cinquantaine d’années, et ses effets visibles dans les transformations de l’offre alimentaire, à travers le recyclage, par les industriels, des critiques à leur endroit. L’article donne à voir un processus qui conduit à une visibilité croissante des dimensions politiques de l’alimentation industrielle de masse – au sens de la multiplication des choix par lesquels l’alimentation connecte et insère les mangeurs dans un système social et technique. En effet, le recyclage de la critique conduit à une diversification des qualités : modes de production, origine et nature des matières premières. Cette diversification souligne indirectement l’opacité des marques historiques et de l’alimentation de masse. La contingence des choix qui guident leur production en devient plus apparente. Le rapport critique, voire conflictuel, à l’alimentation industrielle de masse devient ainsi moteur d’une politisation de l’alimentation ordinaire. Cette réintroduction du politique dans le marché témoigne de la dimension constructive de la défiance.
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La gestion ordinaire de la vie en deux
3 novembre 2021, par Mathilde COUDRAYA partir de données variées (entretiens, photos, films) sur la double journée de femmes en activité, l’article rend compte d’une analyse sur la gestion quotidiennedu travail salarié et du travail domestique, spécifique de la place des femmes dans les rapports sociaux de classes et de sexe. L’empiètement d’un univers sur l’autre complique la gestion des espaces-temps ; celle-ci ne peut être réduite à une addition de pratiques qui seraient isolables, stables et univoques. La charge mentale de la journée "redoublée" est lourde d’une tension constante, pour ajuster des temporalités et des espaces différents, mais non autonomes, qui interfèrent de manière multiplicative.
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Engagements militants, professionnalisés ou distanciés : les visages multiples de l’alimentation engagée
27 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYCet article analyse les formes d’engagement existant dans la consommation engagée en prenant en compte l’ensemble des acteurs sociaux qui rendent possibles ces pratiques : consommateurs mais également producteurs, distributeurs ou encore fondateurs, salariés et bénévoles de réseaux associatifs. Il montre que ces actions politiques passant par le marché ne reposent pas uniquement sur de nouvelles formes d’engagement individualisées mais également sur des engagements militants plus traditionnels ainsi que sur ceux d’individus cherchant à concilier convictions et emploi. La coexistence de ces différents investissements est une source de difficultés pour les mouvements de l’alimentation engagée.
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Frontières alimentaires et mets transfrontaliers. La pizza, questionnement d’un paradoxe
26 octobre 2021, par Mathilde COUDRAYAttestée depuis au moins le XVIe siècle à Naples, la pizza a connu au XXe siècle et plus particulièrement après la Seconde Guerre mondiale une diffusion quasi universelle. Met aux racines archaïques devenu étendard de la modernité, la pizza a traversé l’histoire comme les aires géographiques et culturelles. Pourtant, cet atypique comestible transfrontalier ne signe pas l’effacement des frontières : son adoption s’accompagne toujours d’un processus de réappropriation au cours duquel elle est pétrie de traits de culture locale et s’intègre harmonieusement dans un système de règles lui préexistant. Au terme de ce processus de réappropriation auquel la malléabilité inédite de la pizza laisse prise, le mets fait à nouveau frontière pour tout autre groupe que celui qui l’a travaillé et remis en forme. La pizza est un objet culturel qui offre un exemple particulièrement intéressant de la manière dont la diversité se maintient et se renouvelle dans le flux des emprunts, et permet dans le même temps de revisiter les scénarios d’homogénéisation culturelle et culinaire, ou l’effacement des frontières qu’induirait le processus de mondialisation. Le fait est piquant, relevons le, c’est tout justement la pizza qui, plus souvent qu’à son tour, est utilisée pour témoigner de l’érosion des spécificités culturelles.